Les Français et l'anglais : seuls 21% estiment avoir un niveau satisfaisant
"Les Français sont mauvais en anglais !", une réputation qui ne colle pas à la peau des Français sans raison... Ipsos lève le voile sur cet éternel complexe en réalisant pour le compte de Wall Street English, une enquête afin de connaître le rapport des Français à la langue de Shakespeare et les conséquences d’une bonne ou d’une mauvaise maîtrise de cette langue sur leur vie professionnelle.
Seulement 19% des Français (et 21% des actifs) jugent leur propre niveau d’anglais satisfaisant. La moitié d’entre eux (50%) a à l’inverse un mauvais niveau voire ne parle pas du tout anglais.
Ceci est d’autant plus problématique que 92% des Français considèrent qu’il est aujourd’hui important voire essentiel de maîtriser l’anglais dans les études, le travail ou le quotidien. Plus spécifiquement, 73% des actifs estiment que la maîtrise de l’anglais est importante voire essentielle dans le cadre professionnel.
Cette perception est confirmée par le fait que trois Français sur dix (31%) ont déjà dû renoncer à un poste ou à une promotion en raison d’un niveau d’anglais insuffisant. Cette proportion grimpe même à 38% chez les personnes de moins de 35 ans, alors même que ces jeunes déclarent avoir un niveau d'anglais nettement supérieur à la moyenne (30 % le jugent satisfaisant).
Cela explique le fort intérêt des actifs pour une formation dans ce domaine : pas moins de 48% d’entre eux seraient intéressés par le fait d’utiliser leur CPF pour cela (mais les deux tiers – 64% - ne savent pas qu’ils peuvent le faire sans que leur employeur en soit informé !) et plus de la moitié (54%) serait prête à suivre une formation en anglais en dehors de son temps de travail. Cet intérêt est transversal : il concerne aussi bien ceux qui ont déjà un bon niveau d’anglais (65%) que ceux dont le niveau est aujourd’hui mauvais ou très mauvais (48%).
Fiche technique : enquête Ipsos pour Wall Street English, menée auprès d’un échantillon représentatif de 1505 Français âgés de 18 ans et plus, du 23 au 29 août, afin de connaître leur rapport à l’anglais et les conséquences d’une bonne ou d’une mauvaise maîtrise de cette langue sur leur vie professionnelle.
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