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Limoges : Alain Rodet devrait conserver son fauteuil
Dans cette ville tenue par la gauche depuis plus de 100 ans, le socialiste Alain Rodet brigue un nouveau mandat. A la tête de la mairie de Limoges depuis 1990, réélu dès le premier tour en 2001 et en 2008, député depuis 1981 et réélu haut la main en 2012, le maire sortant partait largement favori. Il n'a toutefois obtenu que 30,11% des suffrages au soir du premier tour, soit une chute record de plus de 25 points par rapport à son score de 2008 (56,5%).
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Marseille : la droite la mieux placée dans les secteurs stratégiques
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, la droite obtient 36,7% des voix et arrive nettement tête au soir du premier tour. Les listes Mennucci accusent un retard de 16 points, à 20,6% des suffrages. Cet écart ne doit toutefois pas masquer un rapport de force politique plus équilibré, la gauche se présentant en ordre dispersé. Avec le Front de Gauche (7,7%), les divers gauche (3,6%), les listes Diouf (5,4%) et l'extrême-gauche (0,4%), le total gauche s’établit ainsi à 37,7%, pour un total droite à 38,7% (2% de "divers-droite" en plus des listes Gaudin). A 22,8% (soit 14 points de plus qu’en 2008), le FN devrait être en capacité de créer des triangulaires dans tous les secteurs de la ville.Si le rapport de force global gauche-droite (hors FN) est assez équilibré, les résultats par secteurs (et notamment dans le stratégique 3ème ) sont favorables à la droite, qui paraît bien placé pour conserver la cité phocéenne.
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Paris : rapport de force équilibré sur la ville, très favorable à la gauche dans les arrondissements stratégiques
La gauche n’a cessé de progresser à Paris depuis la prise de la mairie par Bertrand Delanoë en 2001 (majoritaire par le biais du système électoral par arrondissements mais minoritaire en voix à l’époque), pour atteindre des niveaux historiques lors des municipales de 2008 (57,8%) et au second tour de l’élection présidentielle de 2012 (55,5% pour François Hollande). Selon les estimations Ipsos/steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, Le Point et LCP/Public Sénat, elle régresse sur l’ensemble de la capitale lors du scrutin 2014 avec un total de voix autour de 49%. Mais elle tient suffisamment bien "ses" arrondissements stratégiques (12 et 14) pour être quasi assurée de conserver la ville dimanche prochain.
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Saint-Etienne : triangulaire incertaine
Selon les estimations Ipsos/Steria réalisées pour France Télévisions, Radio France, Le Monde, la liste UMP-UDI-MoDem conduite par Gaël Perdriaux arrive en tête avec 36,3% devant la liste PS-PC-PRG du du maire sortant Maurice Vincent, à 31,6%.
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Strasbourg : scrutin très serré en perspective
L’issue du scrutin est fort incertaine à Strasbourg, droite et gauche étant au coude à coude dans les intentions de vote selon l’enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Alsace.
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Reims : léger avantage à Adeline Hazan (PS)
Profitant des divisions de la droite et d’un climat national favorable, Adeline Hazan avait fait basculer en 2008 ce bastion ancré à droite depuis plus de trente ans. Même si rien n’est définitivement joué, elle pourrait conserver sa mairie, à la faveur d’une triangulaire. L’enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Champagne Ardenne lui donne en effet un léger avantage à quelques jours du premier tour.
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Hénin-Beaumont : le FN bien placé pour conquérir la ville
Après une histoire électorale mouvementée (révocation de Gérard Dalongeville pour détournement de fonds publics, démission de son successeur, Daniel Duquenne, suite à un accident vasculaire cérébral), Hénin-Beaumont est dirigée depuis mai 2010 par Eugène Binaisse, qui mène la liste d’union PS-EELV-PC. Elle fait partie des villes gagnables par le FN lors des élections municipales, depuis que Marine le Pen y a obtenu plus de 55% des voix lors du second tour de l’élection législative de juin 2012. A quelques jours du premier tour, l’enquête Ipsos/Steria, réalisée pour France 3 Nord-Pas de Calais et France Bleu Nord révèle que le FN est bien placé pour gagner son pari et aborde désormais le scrutin en position de favori.
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Amiens : gauche et droite au coude à coude, percée de l'extrême-droite
Dirigée par le PCF de 1971 à 1989 puis par le centre-droit de 1989 à 2008 (Gilles de Robien et Brigitte Fouré), la ville bascule à gauche en 2008. Le candidat PS Gilles Demailly crée la surprise en l'emportant assez largement au second tour (56,2%). L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Picardie et le Courrier picard pressent un scrutin 2014 beaucoup plus équilibré.
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Rouen : le maire sortant Yvon Robert (PS) favori
L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Haute-Normandie et France Bleu Haute-Normandie montre que le maire sortant socialiste Yvon Robert, en poste depuis l'entrée de Valérie Fourneyron au gouvernement en 2012, est bien placé pour obtenir un nouveau mandat.
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Aix-en-Provence : les clés du scrutin dans les mains du FN et des centristes
L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Provence Alpes et La Provence laisse présager une issue très incertaine lors des élections municipales à Aix-en-Provence. La maire sortante est en difficulté, surtout si le FN parvient à se qualifier pour le second tour et si ce dernier se joue en triangulaire.