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Sondages : une censure absurde
Quarante-huit heures au lieu d'une semaine : vouée au ridicule à l'heure d'Internet, la loi interdisant la publication de sondages juste avant les élections va être modifiée. Mais au lieu d'un replâtrage hâtif réduisant le délai, pourquoi, tout simplement, ne pas supprimer une loi absurde, inefficace et d'une rare hypocrisie ?
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Economie et sécurité au coeur d''un scrutin incertain
Pour combler son retard dans le domaine économique et social, Jacques Chirac devra faire oublier les mauvais souvenirs laissés dans l''opinion par les deux premières années de son septennat. Lionel Jospin doit surmonter un déficit de crédibilité personnelle sur le terrain des fonctions régaliennes, celles sans doute sur lesquelles devra se construire le personnage du candidat.
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Chirac / Jospin
Sur ce point, toutes les enquêtes d’intentions de vote publiées par les instituts de sondages français sont concordantes. A moins d’un coup de théâtre, on se dirige tout droit vers un duel Jospin-Chirac au second tour. L’issue de ce face à face est en revanche plus qu’incertaine. Jospin a pris l’avantage sur le plan de la personnalité – on lui fait davantage confiance, on le juge plus honnête, plus crédible que le chef de l’Etat. Son bilan est jugé bon, mais les Français sont une majorité à considérer que cela n’a pas réellement d’importance. Chirac de son côté paraît dans l’opinion plus à même de combattre l’insécurité, devenue devant le chômage la première préoccupation des Français. Pour l’heure, les deux têtes de l’exécutif sont au coude à coude dans les intentions de vote second tour.
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Lionel Jospin
A moins d'une grosse surprise, Lionel Jospin devrait dimanche soir être qualifié pour le second tour du scrutin présidentiel. Souffrant d'un déficit de soutien chez les sympathisants socialistes, et plus généralement chez les proches de la gauche plurielle, il n'a jamais dépassé Jacques Chirac dans les intentions de vote premier tour. La poussée de Jean-Marie Le Pen dans les derniers sondages pourrait cependant mobiliser davantage son électorat.
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Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement se présente pour être élu. Renvoyant dos à dos les deux têtes de l'exécutif, le député-maire de Belfort a quitté la présidence du Mouvement des Citoyens pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. Sa percée dans les intentions de vote l'a hissé dès l'automne au rang de troisième homme. Depuis, sa position s'est fragilisée. Chevènement a petit à petit perdu la moitié de son électorat potentiel, pour être crédité dans notre dernière enquête réalisée avant le premier tour de 6,5% d'intentions de vote.
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Présidentielle 2002: l'avance de Chirac diminue
L'enquête réalisée par Ipsos pour Le Point dresse un état de l'opinion à quatre mois de l'élection présidentielle. Si les intentions de vote pour le premier tour sont stables depuis octobre, l'écart entre Chirac et Jospin au second tour se resserre.
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Les leçons de la pré-campagne
La cinquième édition des forums de Canal Ipsos, consacrée à l'élection présidentielle de 2002, a eu lieu le 27 novembre 2001. Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos, et Éric Dupin, éditorialiste à Libération, ont invité Jean-Pierre Chevènement, député-maire de Belfort pour tirer les enseignements de la pré-campagne électorale.
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Jacques Chirac, face a une élection hors norme
Dans un article du Figaro que nous reproduisons, Pierre Giacometti, directeur général d''Ipsos, analyse les enseignements de la pré-campagne présidentielle. Deuxième partie, la nouvelle position de favori enregistrée par Jacques Chirac, pour un scrutin qui voit se dessiner un nouveau profil présidentiel, à la fois plus international mais plus que jamais proche de la France et des Français.