Plus de 2 Franciliens sur 3 se sont déjà sentis en danger dans les transports en commun

Les Franciliens se sentent souvent en danger dans les transports en commun et en taxi. Le vélo partagé, populaire surtout à Paris, semble être une solution plus rassurante, notamment pour les femmes. Mais des améliorations sont nécessaires.

Auteur(s)
  • Salomé Quétier-Parent Directrice d'études, Public Affairs
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Un sentiment d'insécurité dans les transports en commun Franciliens

Plus des deux tiers des Franciliens se sont déjà sentis en danger dans les transports en commun (68%), et quasiment un tiers dans un taxi, un VTC ou un covoiturage (31%). Près de la moitié des Franciliens avouent d’ailleurs avoir déjà renoncé à un déplacement par peur de devoir emprunter l’un de ces moyens de transport, par exemple tard le soir ou dans un endroit reculé (47% au global, 51% parmi les femmes).

Le vélo partagé : une alternative plus sûre pour les femmes en Ile-de-France ?

L’alternative du vélo partagé apparait globalement plus rassurante pour les femmes (28% jugent cette option plus « sûre », et 59% parmi celles qui y ont eu recours au cours des 12 derniers mois). Pour autant, beaucoup estiment que des progrès sont encore à faire, une majorité encourageant l’introduction de mesures spécifiques pour renforcer la sécurité de celles qui utilisent ces vélos (63%).

Le vélo partagé : de multiples atouts aux yeux des usagers

En l’état, le vélo partagé est assez bien implanté en Île-de-France, notamment à Paris (un Francilien sur cinq en a utilisé au moins un au cours des 12 derniers mois, un peu plus d’un sur trois parmi les Parisiens). Si la sécurité est l’une des motivations pour l’utiliser, en particulier chez les femmes, de nombreux autres aspects sont mis en avant par les usagers, notamment la flexibilité (52%) , l’éco-responsabilité (48%) et la pratique sportive (47%) qui y sont associés.

Vélo partagé et enfants : les parents en attendent plus

Le vélo partagé est particulièrement populaire chez les parents de jeunes enfants (38% en utilisé un au cours des 12 derniers mois). En revanche, la plupart d’entre eux jugent qu’il y a d’importants progrès à faire en matière de matériel (sièges disponibles par exemple) et d’infrastructures pour qu’il soit réellement sûr de transporter des enfants à l’arrière.

 


A propos de cette étude

Enquête Ipsos pour HelloBike réalisée en ligne du 28 au 31 août 2024 auprès 1000 Franciliens âgées de 16 et plus . La représentativité de chaque échantillon est assurée par la méthode des quotas.

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  • Salomé Quétier-Parent Directrice d'études, Public Affairs

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