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« L’autre » amour : sa mère
Ils sont jeunes, à un âge où leurs relations avec leurs parents sont fréquemment de plus en plus tendues. Comme l’explique Marcel Ruffo, c’est le moment où « ils déboulonnent les images idéalisées. Ils ont besoin de démolir pour reconstruire ». Ce passage de la vie affective des ados est aujourd’hui de moins en moins bien supporté par les parents, et notamment par les mères qui se disent très souvent inquiètes, se montrent de plus en plus souvent désemparées. Face aux réactions de leur rejeton, elles finissent presque toujours par se poser la question : « pourquoi ne m’aime t-il plus ? ».
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Référendum : le Non des classes actives, des classes populaires et moyennes, et du peuple de gauche
Le triomphe du Non avec 3 millions de voix d'avance, dans le référendum le plus mobilisateur depuis 1969, n'est pas simplement celui d'une France tentée par les extrémismes de tous bords Le sondage Ipsos-Le Figaro réalisé le jour du scrutin présente un Non qui traverse toutes les catégories de la population, et plus particulièrement les classes populaires et moyennes, ou les salariés, du public comme du privé. Au sein du Non, le vote des proches de la gauche parlementaire pèse 49%, contre 19,5% pour les sympathisants de l'extrême-droite, et 6% pour les proches de l'extrême gauche.
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L'ascension par capillarité du non
Dans l'histoire de la sociologie électorale, le référendum sur le traité de Maastricht est resté comme la consultation ayant révélé un clivage entre deux France : l'une populaire, peu diplômée, à bas revenus, fortement opposée au traité, et l'autre plus aisée, plus diplômée, plus"intégrée", et massivement mobilisée pour le oui.
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Intentions de vote au référendum : le "non" accroît son avance
A 55% d'intentions de vote pour le Non, contre 45% au Oui, la dernière vague de l'Observatoire du référendum sur la constitution européenne réalisée par Ipsos pour Le Figaro et Europe 1 confirme la dynamique favorable au Non enregistrée depuis fin avril. Les trois inversions de tendances déjà relevées pendant cette campagne et le niveau élevé de l’indécision, particulièrement dans l’électorat de gauche, invitent tout de même à la précaution quant à l’issue finale. Près d'une personne sur quatre, certaine d'aller voter, n'a pas exprimé d'intention de vote, et 11% déclarent pouvoir encore changer d'avis. Le renversement du rapport de force d'ici à dimanche constituerait malgré tout une surprise.
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Téléchargement : les internautes préfèrent payer que risquer la poursuite
A choisir entre "empêcher les internautes d’effectuer des échanges gratuits, y compris en les poursuivant en justice" et "autoriser les échanges de fichiers musicaux sur Internet en contrepartie d’une redevance sur l’abonnement payé aux fournisseurs d’accès", les internautes n'hésitent pas. Selon l'enquête Ipsos-ADAMI, ils sont prêts à payer en moyenne 5€ par mois pour télécharger des fichiers musicaux, et jusqu'à 10€ pour des films.
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La force de la seconde dynamique du Non
A une semaine de l'échéance, la seconde dynamique du Non est devenue incontestable. Crédité de 53% des intentions de vote, le Non progresse de deux points par rapport à la dernière enquête, de six points depuis début mai.
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La santé des PME-PMI se dégrade encore
La dernière vague du baromètre des PME-PMI, réalisé par Ipsos pour La Tribune, le Crédit Lyonnais et Radio Classique, confirme la morosité des petits patrons depuis le début d'année. A 101 points, l'indice synthétique de l'état de santé des entreprises est à son plus bas niveau depuis deux ans.
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Jeunes et seniors : regards croisés sur l'entreprise
L'enquête Ipsos/CGPME/Planète PME réalisée parallèlement auprès des jeunes de moins de 25 ans et des actifs âgés de 45 ans et plus révèle une perception convergente du monde de l'entreprise dans ces deux catégories. Jeunes et seniors s'accordent sur l'attractivité de la fonction publique et des PME par rapport aux grandes entreprises et aux multinationales, sur une préparation à l'entrée dans la vie active jugée souvent insuffisante, ou sur l'apport pour les jeunes de l'expérience des plus âgés.
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Le climat d’opinion est favorable au Non, mais sa traduction électorale reste fragile
Au moment où s'ouvre la campagne officielle, propice à la cristallisation du choix électoral, le Non est redevenu légèrement majoritaire en terme d’intentions de vote (51% contre 49%). S'appuyant sur un argumentaire qui porte davantage dans l'opinion, le Non semble bénéficier de l'avantage du "terrain". La question de la mobilisation finale de ses partisans devient centrale pour l'issue du scrutin.
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Référendum : la question indécidable
50/50 : la dernière mesure d'intention de vote Ipsos-Le Figaro pourrait faire figure de pronostic. Elle symbolise la perplexité de l'opinion publique face au projet de constitution européenne. A pile ou face, la probabilité est de ½. Les sondés ne répondent évidemment pas au hasard, mais l'instabilité des intentions de vote révèle la fragilité des opinions sur la question posée.