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Présidentielle 2002 : un électeur sur deux n'a pas encore arrêté son choix
A trois mois du scrutin, la moitié des électeurs ayant exprimé une intention de vote affirme que leur choix peut encore changer d'ici le premier tour de l'élection présidentielle. L'enquête Ipsos-Le Point montre encore que le rapport de force entre les candidats potentiels ou déclarés reste stable, avec pour le moment une légère avance de Chirac sur Jospin au second tour.
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L’état de l’opinion à trois mois de l’élection présidentielle
Les chiffres et résultats complets du sondage.
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Sondages : une censure absurde
Quarante-huit heures au lieu d'une semaine : vouée au ridicule à l'heure d'Internet, la loi interdisant la publication de sondages juste avant les élections va être modifiée. Mais au lieu d'un replâtrage hâtif réduisant le délai, pourquoi, tout simplement, ne pas supprimer une loi absurde, inefficace et d'une rare hypocrisie ?
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Economie et sécurité au coeur d''un scrutin incertain
Pour combler son retard dans le domaine économique et social, Jacques Chirac devra faire oublier les mauvais souvenirs laissés dans l''opinion par les deux premières années de son septennat. Lionel Jospin doit surmonter un déficit de crédibilité personnelle sur le terrain des fonctions régaliennes, celles sans doute sur lesquelles devra se construire le personnage du candidat.
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Arlette Laguiller
Arlette Laguiller se présente pour la cinquième fois consécutive à l'élection présidentielle. S'appuyant sur une popularité exceptionnelle pour une personnalité d'extrême gauche, elle tentera cette fois de faire mieux qu'en 1995 (5,3%), et peut-être de devancer le candidat communiste Robert Hue au soir du premier tour. Cette hypothèse n'est en tout cas pas à exclure au vue des dernières intentions de vote mesurées par Ipsos.
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LE BAROMETRE DE L'ACTION POLITIQUE - Troisième partie - Intentions de vote présidentielle
Les chiffres et résultats complets du sondage.
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Chirac / Jospin
Sur ce point, toutes les enquêtes d’intentions de vote publiées par les instituts de sondages français sont concordantes. A moins d’un coup de théâtre, on se dirige tout droit vers un duel Jospin-Chirac au second tour. L’issue de ce face à face est en revanche plus qu’incertaine. Jospin a pris l’avantage sur le plan de la personnalité – on lui fait davantage confiance, on le juge plus honnête, plus crédible que le chef de l’Etat. Son bilan est jugé bon, mais les Français sont une majorité à considérer que cela n’a pas réellement d’importance. Chirac de son côté paraît dans l’opinion plus à même de combattre l’insécurité, devenue devant le chômage la première préoccupation des Français. Pour l’heure, les deux têtes de l’exécutif sont au coude à coude dans les intentions de vote second tour.
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Charles Pasqua, presque hors jeu
Pour la première fois de sa longue carrière politique, Charles Pasque se porte candidat à la magistrature suprême. Les intentions de vote mesurées en sa faveur ne laissent guère de doutes sur se chances. Jamais le fondateur du RPF n’a dépassé les 3% d’intentions de vote exprimées dans les enquêtes Ipsos depuis sa déclaration de candidature en janvier dernier (la dernière mesure du 22 février est à 1,5%). L’ancien ministre de l’Intérieur doit en plus composer avec une impopularité qu'il n'avait encore jamais. Deux Français sur trois, et plus de la moitié des sympathisants de droite portent un jugement défavorable sur son action. Son solde de popularité est aujourd’hui largement négatif dans toutes les catégories d’âges, de revenus, et socioprofessionnelles.
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Le vote Le Pen : la réaction d'une France exaspérée
Lors du premier tour de l'élection présidentielle, les 4 804 713 électeurs qui ont choisi de voter Jean-Marie Le Pen ne sont pas tous des sympathisants d'extrême droite ou du Front national. L'analyse détaillée de l'électorat frontiste indique qu'il est très semblable à celui de 1995, tout en se renforçant et en se diversifiant dans sa composition.