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Marseille 3ème secteur : grande incertitude dans ce secteur décisif
Le troisième secteur de Marseille (qui regroupe les 4ème et 5ème arrondissements de la ville) est crucial dans la bataille pour la conquête de la mairie phocéenne. Pour faire basculer la ville, la gauche doit en effet impérativement le remporter. En 2008, la courte victoire de Renaud Muselier face à Jean-Noël Guérini (51,4% contre 48,6%) avait permis à Jean-Claude Gaudin de conserver son mandat de justesse.
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Grenoble : la majorité sortante en passe d'être reconduite
Après trois mandats successifs, Michel Destot, le député-maire socialiste de Grenoble, a décidé de ne pas se représenter et laisse son premier adjoint, Jérôme Safar, conduire la liste PS-PCF-PRG. L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Alpes montre que ce dernier a de bonnes chances de l'emporter, malgré la forte concurrence à gauche d'une alliance EELV-Parti de Gauche.
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Pau : François Bayrou favori
Devancé de seulement 342 voix par la candidate socialiste en 2008, François Bayrou repart à la bataille avec cette fois le soutien de l'UMP (malgré les frictions que cette décision a pu provoquer dans le parti). Selon l'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Aquitaine, France Bleu Béarn et Sud Ouest, sa liste Modem-UMP-UDI est créditée de 37% d'intentions de vote premier tour, ce qui la place nettement en tête. La liste PS-PRG-MRC conduite par David Habib - la maire sortante Martine Lignères-Cassou ne se représentant pas - est en effet neuf points derrière, à 28% d'intentions de vote.
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Angers : majoritaire mais divisée, la gauche peut perdre la mairie
Frédéric Béatse (PS), élu maire d'Angers en janvier 2012 à la suite de la démission de Jean-Claude Antonini, affronte Christophe Béchu (UMP), sénateur et président du Conseil général, battu de seulement 667 voix en 2008. Frédéric Béaste doit également faire face à 5 listes de gauche, dont une PS dissidente : celle de son adjoint à l'urbanisme, Jean-Luc Rotureau, qui réclamait des primaires ouvertes.
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Rodez : la gauche transforme l'essai
Dirigée par la droite pendant 55 ans, Rodez a basculé à gauche en 2008. La droite payait là ses divisions et la bataille pour la succession de Marc Censi, maire depuis 1983 et qui ne se représentait pas. Christian Teyssèdre (PS), à la tête d'une liste d'union de la gauche, avait alors été élu dès le premier tour avec 52,5% des suffrages.
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Clermont-Ferrand : Olivier Bianchi (PS) largement favori
L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Auvergne, France Bleu Pays d’Auvergne et La Montagne fait apparaître un rapport de forces largement favorable à la gauche. Serge Godard, maire depuis 1997, ayant décidé à 77 ans de ne pas se représenter, c'est Olivier Bianchi, adjoint à la culture lors de la dernière mandature, qui a gagné l'investiture socialiste et conduit aujourd'hui la liste PS-PC-EELV-PRG.
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Caen : le maire sortant Philippe Duron (PS) en danger
La gauche avait attendu cent ans pour revenir à la mairie : en s'imposant en 2008, Philippe Duron, alors président socialiste du Conseil régional, devenait le premier maire de gauche à Caen depuis René Perrotte, radical-socialiste, qui avait dirigé la ville de 1908 à 1919. Selon l'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Basse-Normandie et France Bleu Basse-Normandie, l'expérience pourrait néanmoins être de courte durée.
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Nancy peut basculer à gauche
Les Municipales 2014 à Nancy marqueront la fin de l'ère André Rossinot, qui se retire après 31 ans passés à la tête de la ville. L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Lorraine montre que cette élection pourrait aussi permettre à la gauche de diriger la ville. Ce serait historique : depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Nancéiens n'ont élu que des maires de droite.
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La Rochelle : lutte fratricide à gauche
L'enquête Ipsos/Steria réalisée à la Rochelle pour France 3 Poitou Charentes, France Bleu La Rochelle et Sud Ouest montre que la gauche, qui totalise près de 70% des intentions de vote premier tour, devrait conserver sans problème une ville qu'elle dirige depuis 1971. Comme en 2008 et 2001 la droite parlementaire ne convainc pour l'instant qu'un électeur sur quatre, avec la liste UMP-UDI conduite par Dominique Morvant créditée de 19% d'intentions de vote et une liste centriste à 4%. Le FN recueille 7% d'intentions de vote et ne semble pas en mesure d'atteindre la barre des 10% nécessaires pour se maintenir au second tour.
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Saint-Etienne : une triangulaire en perspective
L'enquête Ipsos/Steria réalisée pour France 3 Rhône Alpes et France Bleu Saint-Etienne Loire montre que la réélection du maire sortant Maurice Vincent, à la tête d'une liste PS-PC-PRG, n'est pas assurée. Avec un bilan mitigé - 53% des Stéphanois sont satisfaits du travail accompli au cours du dernier mandat contre 40% de mécontents, ce qui est en-deçà de ce que l'on mesure habituellement pour les villes de cette taille - sa liste accuse un léger retard dans les intentions de vote premier tour, à 34% contre 35% pour la liste UMP-UDI-MoDem conduite par Gaël Perdriaux.