66% des Français pratiquent une activité sportive au moins une fois par semaine : les conséquences du confinement ?

Ipsos publie son 9ème son Baromètre Sport-Santé qui étudie les comportements des Français vis à vis de la pratique sportive en collaboration avec la FFEPGV : Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV).

Cette année, le baromètre se penche sur l’impact de la crise sanitaire sur la pratique sportive des Français. Cette seconde vague interroge les Français sur leur activité physique durant le confinement. Elle révèle ainsi que 2/3 des Français pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine et que 75% ont changé leurs habitudes quant à leur activité sportive.

Des Français assidus dans leur pratique sportive

Pendant le confinement, les Français restent conscients de l’importance d’avoir une activité physique régulière :

  • 66% pratiquent au moins une fois par semaine, que ce soit chez eux ou à l’extérieur de leur domicile.
  • 6 Français sur 10 font au moins 1 heure de sport par semaine depuis le début du confinement.

Si les offres pour aider les Français à pratiquer à la maison ne cessent de se multiplier, il semble qu’ils aient adopté ces nouvelles façons d’exercer une activité physique :

  • Ils pratiquent majoritairement (58%) chez eux que ce soit en intérieur ou en extérieur.
  • Les Français qui courent ou qui pratiquent une activité en intérieur cherchent avant tout à se faire du bien physiquement (93%) et psychologiquement (88%)

Une reprise parfois difficile mais nécessaire

Dès le début du confinement, le corps médical a sensibilisé les Français à l’importance de maintenir une activité physique. Ces messages semblent porter leurs fruits :

  • 13% des Français se trouvant en situation de sédentarité ont repris une activité sportive du fait du confinement
  • Parmi les nouveaux adeptes qui ont recours à une activité sportive chez eux ou dans leur jardin, ils sont 55% à suivre des cours ou un coach.

Les inégalités persistent dans la pratique sportive

Pendant le confinement, 34% des Français déclarent ne pas pratiquer de sport. 20% d’entre eux évoquent des raisons pratiques (pas de matériel ou manque de place).
Même si en majorité les Français essaient de maintenir une activité sportive, la tâche semble difficile pour près de 6 sur 10 qui déclarent en effet faire moins d’activité qu’en période normale.

Quant aux plus jeunes, ils parviennent à augmenter leur pratique sportive : 24% des moins de 35 ans déclarent faire plus d’activité physique depuis le confinement.

« Notre baromètre Sport Santé nous fournit depuis 9 années de précieuses indications sur la pratique sportive des Français, et cette vague réalisée en plein confinement est riche d’enseignements.Travailler sa condition physique en période de confinement est d’une importance capitale pour le bien-être physique et psychologique ainsi que le maintien du lien social de chacun d’entre nous. Par soucis de solidarité et pour répondre aux enjeux de santé publique, notre Fédération a mis en place depuis le début du confinement le dispositif #SportSantéChezSoi. Nous prouvons aux Français qui ont besoin de nous que nous sommes là pour eux ! Notre action est utile et appréciée »

Explique Patricia Morel, Présidente de la FFEPGV.

 

Sport Santé Confinement

 

Fiche technique : Enquête réalisée auprès de 1041 personnes de 16 ans et plus, du 10 au 13 avril 2020.

Auteur(s)

  • Etienne Mercier
    Etienne Mercier
    Directeur Opinion et Santé - Public Affairs
  • Adeline Merceron
    Responsable d'activité santé - Département Public Affairs

Articles liés

  • Société | France
    Société Enquête

    Économie et citoyens : repenser le lien

    Ipsos bva dévoile les résultats de l’enquête « Économie et citoyens : repenser le lien », réalisée pour l’association « Lire la société », qui révèle un fossé entre les Français, l’économie et la politique. Si 60 % s’intéressent aux questions économiques, notamment à l’inflation et aux prix (90 %), seuls 54 % se disent à l’aise avec les grands concepts. Cette faible littératie s’accompagne d’un blocage politique : 50 % jugent crucial de respecter les promesses électorales, même au détriment du vote du budget, une position marquée chez les sympathisants de LFI (75 %) et du RN (63 %). Très sensibles au pouvoir d’achat, les Français restent divisés sur la culture du compromis, tandis que 94 % estiment prioritaire de renforcer l’enseignement des enjeux économiques à l’école.
  • Ipsos | Nostalgie | 1975 vs 2025

    Nostalgie : 57 % des Français auraient préféré naître en 1975 plutôt qu’en 2025

    Selon une étude mondiale Ipsos menée dans 30 pays, la France est le pays où la nostalgie du passé est la plus forte. 57 % des Français déclarent qu’ils auraient préféré naître en 1975 plutôt qu’en 2025, bien au-delà de la moyenne mondiale (44 %). Ce sentiment s’accompagne d’une vision plus positive du passé, notamment en matière de bonheur, de sécurité et d’environnement, malgré les progrès reconnus dans la santé.
  • Ipsos bva | Cote de popularité | Baromètre politique | Sondage
    Sondage Enquête

    Baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche - Décembre 2025

    Préoccupations des Français, cotes de popularité de l'exécutif, du gouvernement et des leaders politiques Français, questions d'actualité... Retrouvez ici les derniers résultats de notre sondage d'opinion, le Baromètre Politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs-La Tribune Dimanche.