L'étude réalisée récemment par l'institut NOP auprès de 800 "cols blancs" britanniques nous apprend que 38% d'entre eux se seraient déjà servis de l'e-mail pour dénoncer erreurs et fautes de collègues, dans le but d'obtenir pour eux-mêmes une promotion dans leur carrière. Ce type de machiavélisme électronique concernerait même plus de la moitié des travailleurs de Londres. Trois sur dix reconnaissent encore avoir envoyé des messages racistes, sexistes, pornographiques ou discriminatoires pendant les heures de travail. Pourtant, la plupart des personnes interrogées (80%) se sentent à l'abri de ces cyber-attaques, de part la trace écrite que laissent le courriel. Un peu plus du quart des entreprises des grandes villes britanniques seraient d'ailleurs prêtes à poursuivre en justice un de leurs employés, s'il était l'émetteur d'un mail offensant gravement un de ses collègues.