La plage idéale doit être calme, propre et surveillée

Dans leur description de la plage idéale, les Français mettent d'abord en avant les notions de calme et de propreté. L'enquête Ipsos - Ca m'intéresse montre également que c'est en famille qu'ils préfèrent se rendre au bord de mer.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
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Plutôt "famille" qu'aventuriers, les Français en vacances. Pour plus du tiers d'entre eux, la plage idéale est d'abord "surveillée par des maîtres nageurs". Viennent ensuite les apprentis Robinson, rêvant surtout d'une plage "déserte et sauvage" (21%), et les joyeux pêcheurs, amateurs de "petits poissons, coquillages, et autres crustacés" (18%). Question aménagements, six Français sur dix préfèrent quand il n'y a rien, que "le ciel, le sable et la mer". Certains autres, les plus âgés en particulier, apprécient tout de même "quelques douches" (15%), les plus jeunes étant plutôt attirés par la présence "d'un bar" (8% sur l'ensemble des personnes interrogées) ou la possibilité de "louer un scooter des mers" (7%).

Les Français aiment la plage "en famille" (49%) ou "entre amis" (29%). Plus rares sont ceux qui préfèrent s'y rendre seul, "pour se retrouver avec eux-mêmes" (9%), ou "y faire des rencontres" (4%, dont trois fois plus d'hommes que de femmes). Le "tête-à-tête" sur le sable est finalement assez peu prisé, ne séduisant que 8% des personnes interrogées.Coté tenue, c'est le classique "maillot de bain" qui est plébiscité par plus de huit Français sur dix. "Le ciré et les bottes" constituent la panoplie idéale de tout de même 5% des interviewés, cinq fois plus nombreux que les adeptes du "string" (1%). Notons encore que 5% des gens préfèrent ne "rien mettre du tout", la proportion de naturistes doublant parmi les personnes interrogées politiquement proches des Verts. L'environnement constitue par ailleurs une des premières préoccupations relative à la plage. Pour les trois-quarts des Français, des "traces de mazout" gâcherait plus que tout la plage idéale, loin devant les nuisances relatives aux "sonneries de téléphone portables", citées par une personne sur trois. La présence de "méduses" (12% de citations) apparaît enfin deux fois plus gênante que celle de "gens tout nus" (6%), et trois fois plus que les "gens qui jouent au ballon" (4%).

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

Société