"L'effet Villepinte" retombé, la nouvelle baisse de Ségolène Royal dans les intentions de vote profite à François Bayrou

Rechute de Ségolène Royal dans la dernière mesure d'intentions de vote Ipsos-Le Point, à 23%, contre 33% pour Nicolas Sarkozy. Fort d'une nouvelle progression qui le place à 16%, François Bayrou se rapproche.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
Get in touch

Alors qu'elle avait regagné 2 points dans les intentions de vote Ipsos-Le Point à la suite du meeting de Villepinte, Ségolène Royal rechute. La candidate socialiste perd 4 points par rapport à la mesure du 12 février, et n'est plus aujourd'hui pointé qu'à 23% au premier tour, soit son plus mauvais score depuis un an. L'écart avec Nicolas Sarkozy (33%) est à présent de 10 points, et de huit points dans l'hypothèse d'un second tour les opposant (54% / 46%). Ségolène Royal peine toujours à mobiliser son camp : moins de 60% des sympathisants socialistes la choisissent au premier tour, alors que 85% des proches de l'UMP se prononcent en faveur de Nicolas Sarkozy.
La fuite de plus de 20% de l'électorat socialiste vers François Bayrou explique une grande part de sa nouvelle progression. A 16% d'intentions de vote (plus deux points), le candidat centriste se rapproche. Il reste à 7 points de Ségolène Royal, mais dispose encore d'une marge de progression, ne serait-ce que dans l'électorat UDF, dont un sur trois lui préfère encore aujourd'hui Nicolas Sarkozy. Jean-Marie Le Pen reste du coup à la quatrième place, à 13% (stable). Loin derrière, aucun des "petits candidats" testés n'atteint la barre des 5%. A 4%, Olivier Besancenot mène le gruppetto, les autres sont tous sous les 3%.

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

Société