Législatives : le rapport de force de plus en plus favorable à la droite
Les candidats de l'UMP et de l'UDF soutenus par l'UMP abordent la campagne électorale bien placés. La première vague du baromètre électoral en continu que nous relançons pour les législatives propose en effet un rapport de force plus déséquilibré qu'en 2002. La balance penche à droite, avec 43,5% d'intentions de vote pour les candidats de la majorité présidentielle (5 points de plus qu'en 2002), contre 29% aux candidats socialistes (28% en 2002), et 36% au total "gauche plurielle" (37,2% en 2002). Le Mouvement Démocrate est à 9%, avec une fermeté du choix faible par rapport aux autres électorats, le Front National s'effrite à 6% (11,3% en 2002), l'extrême gauche progresse un peu à 4% (2,8% en 2002).
Les intentions de vote second tour mesurent "le candidat UMP ou maj. présidentielle" à 57%, contre 43% pour le candidat de la gauche. Dans l'hypothèse d'une triangulaire avec le maintien du candidat du Mouvement Démocrate de François Bayrou, la droite est à 52%, contre 38% d'intentions de vote vers le candidat de gauche, et 10% au candidat MoDem. Mais ces cas pourraient être rares, avec un seuil de qualification au second tour à 12,5% des inscrits, soit 16,6% des suffrages exprimés si la participation s'élève à 75%, le taux d'électeurs certains d'aller voter enregistré pour cette vague.
(Assemblée sortante : 577 députés dont 371 UMP-Div D, 29 UDF, 153 PS-Div G, 21 PC, 3 Verts)