LES DANGERS DU THE ET DU MASSAGE

Auteur(s)
  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs
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Les collégiennes de Tokyo ont intérêt à rester sur leur garde. Une enquête menée par le syndicat des enseignants des établissements publics de la capitale japonaise, et publiée par l'agence Kyodo News, montre que certains enseignants pratiquent un harcèlement sexuel plus ou moins sournois. Environ 10% des 500 collégiennes interrogées déclarent que leurs professeurs masculins leur ont innocemment "demandé de leur servir du thé". Plus ambigu encore, la même proportion a subi le conseil de "se conduire de façon plus féminine". Curieusement, le pourcentage reste identique au fur et à mesure que les professeurs lubriques s'enhardissent : ce sont toujours 10% des collégiennes qui ont essuyé des "regards appuyés sur leurs corps", 10% à qui leurs enseignants ont affectueusement suggéré de leur "masser les épaules" et 10% qui disent "avoir été touchées par un professeur".Cette fâcheuse propension à utiliser le statut d'enseignant à des fins sexuelles menace dès les dernières classes de l'école primaire où ces pratiques concernent environ une élève sur vingt. Les trois quarts des filles de 10 à 12 ans connaissent l'expression de "harcèlement sexuel". Et ce pourcentage culmine à 90% dans la tranche d'âge 12-15 ans. Le gouverneur d'Osaka a démissionné le mois dernier pour cause d'harcèlement sexuel.

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  • Jean-François Doridot Directeur Général Public Affairs

Société