Les professionnels de la santé sont attachés à leur presse
Une enquête réalisée par Ipsos Médias pour le Syndicat national de la presse médicale (SNPM) met en relief l’attachement des professionnels de santé à leurs journaux. Ceux-ci leur permettent de se tenir au courant dans un domaine en évolution permanente.
Les professionnels de la Santé (médecins, dentistes, kinésithérapeutes, vétérinaires, pharmaciens ou autres infirmier(e)s ) ont un attachement tout particulier à la presse qui leur est dédiée. C’est l’enseignement majeur de cette enquête réalisée par IPSOS Médias pour le compte du Syndicat National de la Presse Médicale (SNPM) auprès d’un échantillon représentatif de 1000 professionnels de la Santé.
Les indicateurs de comportements de lecture illustrent parfaitement cette relation privilégiée avec les titres de presse professionnelle : la presse est la première source d’information de ces professionnels avant même les relations avec les confrères, les congrès, les visiteurs médicaux, les encyclopédies ou l’internet... L’explication de cette première place tient probablement à la conjugaison de plusieurs facteurs :
La population tout d’abord, qui est composée d’une grande majorité d’individus pour qui l’écrit possède un rôle de tout premier rang. Les médecins sont de très gros lecteurs, ils nous déclarent lire régulièrement en moyenne entre 2 et 3 titres de presse spécialisée. Ils consacrent près de trois quart d’heure à la lecture de chacun d’eux. Enfin la moitié des professionnels de la santé lisent ces journaux ou magazines depuis plus de cinq ans. Cette fidélité de lecture témoigne de l’attachement de ces professionnels à la presse qui leur est dédiée.
Ensuite, les professionnels de la santé bénéficient pour la majorité d’entre eux d’une offre de journaux et magazines supérieurs à la moyenne des autres professionnels quelque soit le secteur considéré.
Enfin, les besoins en matière d’information sont considérables et les conditions d’exercice de leur profession contraignent les médecins à suivre constamment les évolutions de leur secteur (la réactualisation régulière des connaissances est tout à fait indispensable pour 7 professionnels sur 10). La presse permet l’appréhension de l’information avec une grande souplesse, en continu mais à son propre rythme.
Cette enquête fait également le point sur la relation qu’entretiennent les professionnels de la Santé avec la publicité dans la presse. Les trois quarts des médecins estiment que la publicité sert à garder à l’esprit différents produits à utiliser en prescription et qu‘elle donne une image dynamique des laboratoires. Ces bons résultats s’expliquent par le rôle complémentaire que les professionnels de la santé accordent à la publicité par rapport à d’autres sources d’information, notamment la visite médicale.
L’étude permet enfin de faire le point sur la formation médicale continue. Les résultats sont sans appel : la quasi totalité des professionnels de santé s’accordent à penser que la formation médicale continue aura des conséquences positives pour les patients (87%), ainsi que pour leur profession (86%) et qu’elle doit être mise en application le plus rapidement possible (78%). En revanche ils sont très partagés sur ses conséquences financières en matière de dépenses publiques : 50% considèrent que la formation médicale continue contribuera à la maîtrise des dépenses de santé, 50% sont d’un avis contraire, ou ne se prononcent pas sur cette question...