MOBILE > Géolocalisation, la fin du « t’es où ? » ?
La technologie n’est pas nouvelle. La géolocalisation de soi, ou de ses équipements - retrouver un iPhone perdu par exemple, se guider en voiture – ne semblent offrir que des bénéfices au consommateur.
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Bruno Schmutz
Directeur Media/Audience
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Léa Turquier
Directrice du Digital & Innovation Center of Excellence Ipsos (en France)
Il en va autrement de la géolocalisation des autres, offerte gratuitement par le nouvel iPhone4s, et d’autres services similaires, notamment pour repérer les enfants. On touche là à une corde sensible, celle de la liberté individuelle, dont la limitation fait ressurgir tous les fantasmes. Moins d’une semaine après sa sortie, l’iPhone4s a d’ailleurs mené un couple au divorce, madame n’étant pas vraiment « chez une amie » au moment des faits.
Sommes-nous face à une opposition irréversible, ou à phénomène d’acceptation progressive qui, d’ici quelques années, permettra une large diffusion de la technologie ? Certains signes vont dans ce sens : la relative acceptation du système pour repérer les personnes âgées vulnérables, sa banalisation dans les recherches policières. En bref, les obstacles se lèvent dès qu’il s’agit de sauver des vies… Finalement, n’est-ce pas ce même argument qui avait convaincu les réfractaires au téléphone mobile à ses débuts ?
