Déplacements : comment améliorer le quotidien
Les déplacements quotidiens sont la 3ème priorité des habitants des grandes aires urbaines françaises, après la sécurité et la qualité du logement. De fait, les conditions de transport, qui influent directement sur leur état d’esprit, ne cessent, selon eux, de se dégrader depuis 10 ans. Les temps de trajet et les coûts moyens sont importants et peu satisfaisants, tout particulièrement dans la Grande Couronne parisienne. Fort de ce constat, Vinci Autoroutes, en partenariat avec Ipsos, s’est penché sur les nouveaux services pouvant fluidifier le transport journalier des habitants des grandes aires urbaines.
Déplacements domicile-travail : une opinion globalement négative
Les Français interrogés dans les grandes aires urbaines sur les différents sujets qui affectent, positivement ou négativement, la qualité de leur cadre de vie citent les conditions de déplacement au quotidien au troisième rang par ordre d’importance après la sécurité et la qualité de leur logement, quelle que soit l’aire urbaine et qu’ils habitent en centre-ville ou en périphérie.
D’autre part, le temps passé et les conditions de transports ont un impact déterminant sur l’état d’esprit des habitants. On observe ainsi un net contraste entre l’état d’esprit pendant les trajets domicile-travail des habitants de l’aire urbaine de Paris et celui des habitants des zones périurbaines en régions. On peut en déduire que le nombre de kilomètres parcourus compte au final moins que le temps passé à les parcourir et que l’état d’encombrement des moyens utilisés. Ainsi, lorsqu’ils évoquent leur état d’esprit au cours des trajets domicile-travail, les habitants de l’aire urbaine de Paris se déclarent plus souvent fatigués (59%) et stressés (46%), tandis que les habitants des zones périurbaines en régions sont plus enclins à se décrire de bonne humeur (71%) ou à l’aise (83%).
La perception de l’évolution des conditions de déplacement depuis 10 ans est négative. Les habitants des zones périurbaines, en particulier ceux de la Grande Couronne parisienne, perçoivent en majorité de façon négative l’évolution de leurs conditions de déplacement. Ce jugement provient de la conjonction d’un temps moyen de trajet plus long, d’un coût moyen plus élevé et d’un ressenti plus négatif.
Cette perception négative est liée à la carence des pouvoirs publics : l’insuffisance de l’action des pouvoirs publics (Etat et collectivités locales) en vue de faciliter l’accès des périurbains à tous les moyens de transport est un sentiment largement partagé, quelle que soit l’aire urbaine concernée, mais plus sensible parmi les périurbains que parmi les habitants des villes centres.
Zones périphériques et centres villes : constat d’inégalité
Les conditions d’accès aux transports en commun sont un marqueur concret de l’inégalité au sein des territoires. Le recours au véhicule particulier reste ainsi très prédominant dans les zones périurbaines, alors que l’intermodalité dans les déplacements domicile-travail est majoritaire à Paris et dans la Petite Couronne.
Cette inégalité dans l’accès s’accompagne d’une inégalité dans les coûts du transport en fonction du lieu d’habitation, amenant une double fracture dans les déplacements domicile-travail. Les habitants des zones périphériques supportent ainsi partout des coûts et des durées de trajets plus importants que ceux des habitants des villes centres, ce qui est d’autant plus vrai en Ile-de-France.
Un besoin de nouveaux services pour sortir de l’impasse
Un service permettant de réduire les coûts et/ou les temps de déplacement répondrait à un réel besoin plus particulièrement sensible dans les zones périurbaines.
Parmi les nouveaux services proposés aux usagers, ce sont les cars sur autoroute, avec des points d'accès permettant l'intermodalité, que les Français interrogés perçoivent comme la solution la plus efficace pour fluidifier le trafic et réduire les temps de trajet.
Fiche technique :
L’enquête a été réalisée par Ipsos pour Vinci Autoroutes, auprès de 2 500 actifs âgés de 18 à 65 ans habitants de grandes aires urbaines françaises. La représentativité de chacun des groupements d’aires urbaines a été assurée selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l’individu, département et catégorie d’agglomération. L’enquête a été réalisée par Internet, via l’access panel propriétaire d’Ipsos, du 15 novembre au 4 décembre 2013.
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