Le « geste de tri » progresse sur la route des vacances mais des efforts restent à faire

Alors que de très nombreux vacanciers prennent la route en cette période estivale, VINCI Autoroutes livre les résultats de la 2e édition d’une enquête réalisée par IPSOS sur les pratiques des Français vis-à-vis de l’environnement sur la route des vacances. Adoptent-ils un comportement éco-responsable durant leur trajet et lors de leurs pauses sur les aires ? Trient-ils leurs déchets ? Les enfants ont-ils une influence positive sur leurs parents dans ce domaine ?

Auteur(s)
  • Etienne Mercier Directeur Opinion et Santé - Public Affairs
  • Amandine Lama Directrice de Clientèle, Département Politique et Opinion, Public Affairs
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LE « GESTE DE TRI » PROGESSE SUR LA ROUTE DES VACANCES MAIS LES PRATIQUES RESTENT INÉGALES

Plus de 3 Français sur 4 (76 %) déclarent trier régulièrement leurs déchets sur les aires d’autoroute (en progression de 5 points par rapport à 2015), et plus d’1 sur 2 le fait même systématiquement (52 %). La période des vacances semble toutefois inciter à un certain relâchement en la matière : si 96 % des personnes trient les bouteilles et emballages en plastique à leur domicile, ils sont en effet moins nombreux (78 %) à le faire sur leur lieu de vacances, et a fortiori sur les aires durant leurs trajets (66 %, soit 30 % de moins).

Parmi les personnes qui n’ont pas toujours le réflexe de trier, c’est le choix du moindre effort ou la méconnaissance des principes du tri qui sont invoqués en priorité : 67 % privilégient la poubelle la plus proche, même quand celle-ci ne permet pas de trier les déchets recyclables et 24 % disent hésiter sur le bac à utiliser. Un point positif à souligner néanmoins, les personnes totalement hermétiques au tri sont très minoritaires : seuls 4 % de ceux qui ne trient pas toujours considèrent que trier ne change pas grand-chose à l’état de l’environnement et 2 % qu’il s’agit d’une perte de temps.

Sur la route des vacances, les moins de 35 ans sont un peu moins enclins au tri (11 % déclarent ne jamais trier leurs déchets sur les aires d’autoroute) que leurs ainés (7 % pour les plus de 35 ans) ; de même 9 % des habitants des zones urbaines (de plus de 20 000 habitants) ne trient jamais leurs déchets sur les aires contre 6 % des résidents des zones rurales.

« DÉCHETS SAUVAGES » : RISQUES ET NUISANCES SUR LA ROUTE DES VACANCES

Lorsqu’il roule sur l’autoroute, près d’1 Français sur 3 (31 %) déclare qu’il lui arrive de jeter des déchets par la fenêtre de sa voiture. Il peut s’agir de mégots de cigarette ou de chewing-gums (18 % vs. 21 % en 2015), de déchets organiques - trognon de pomme ou noyau, par exemple (23 % vs. 24 % en 2015), ou de papiers, mouchoirs et emballages (5 % vs. 6 % en 2015). Pourtant l’impact de ces gestes peut être très significatif : « En plus du risque d’incendie très présent en cette période estivale, les jets de mégots, de chewing-gums ou de tout autre déchet ont pour conséquence de dégrader sensiblement le paysage et l’environnement. En outre, l’accumulation de ces gestes inciviques nécessite l’intervention, toujours risquée, des agents autoroutiers. Ces derniers ramassent chaque année 4 900 tonnes de déchets sauvages sur le bord des autoroutes françaises(1) », constate Bernadette Moreau, directrice du développement durable de VINCI Autoroutes.

ENFANTS, PARENTS : QUI INFLUENCE QUI ?

Pour un quart des parents, la présence des enfants entraîne quoi qu’il en soit une modification de leur comportement vis-à-vis de l’environnement durant le trajet : en présence de leurs enfants, ils sont 26 % à ramasser davantage les papiers ou les restes de pique-nique lors des pauses, 25 % à trier davantage les déchets sur les aires et 23 % à moins jeter de déchets par la fenêtre.

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  • Etienne Mercier Directeur Opinion et Santé - Public Affairs
  • Amandine Lama Directrice de Clientèle, Département Politique et Opinion, Public Affairs

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