Révolution digitale, les études aussi !
Ecrire le énième édito sur la révolution digitale dans les études de marché, c’est s’assurer d’être zappé par de nombreux lecteurs lassés : je tente néanmoins ma chance car il s’agit d’un coup de gueule. Le marketing opérationnel et la communication ont depuis quelques années déjà largement investi les réseaux sociaux, le web en général et la publicité digitale représente aujourd’hui 18% des investissements media en Europe selon l’IAB. Alors évidemment, entre mimétisme et conviction, les responsables d’études se disent qu’il faut y aller et beaucoup ont déjà tenté leurs premières expériences. Et, soyons honnêtes, que l’on parle de communautés virtuelles, de quantification du buzz sur le web, ou d’autres tentatives, pour une expérience brillante et concluante, en général racontée de conférence en conférence, il y en a dix qui se terminent en un gigantesque « And so what ? » sur l’utilité incrémentale des nouveaux outils dits digitaux (attention : mot-valise !) dans les études de marché.