Marques et Réseaux Sociaux, un mariage mondialement heureux
Pour 55% des internautes, les réseaux sociaux permettent de s’informer sur les marques et les produits.Dans les premiers âges d’internet, les consommateurs utilisaient les sites des marques comme source d’information sur les produits et les services. Une communication finalement très «top-down » laissant peu d’opportunités en termes d’interactions et de viralité, mais une communication plus facilement contrôlable par les annonceurs.Aujourd’hui, la majorité des internautes mondiaux (55%) déclarent utiliser les réseaux sociaux pour rester connectés à l’actualité des marques. Mais bon nombre d’entre elles utilisent encore principalement leur page web pour informer leurs consommateurs. Les habitudes ont pourtant bien changé, non seulement chez les plus jeunes (66% des moins de 35 ans déclarent s’informer sur les marques via les réseaux sociaux), mais aussi dans les générations plus matures : 53% pour les 35-49 ans, 40% pour les 50 ans et plus.Facebook, Twitter, Pinterest, Foursquare et les autres ne devraient donc en aucun cas être écartés des plans marketing des marques BtoC. Il ne s’agit pas non plus d’aller vers le digital pour «être dans le coup » ou de ne faire appel aux réseaux sociaux que pour cibler les plus jeunes dans une stratégie multicanale. Il s’agit d’en faire un outil d’influence et d’engagement majeur.Les différences d’une région du monde à une autre restent néanmoins importantes. Cette recommandation est de ce fait particulièrement valable dans certains pays : 81% des internautes brésiliens utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur les marques, 90% en Inde, 87% en Turquie, 61% en Espagne, 56% en Russie, 49% en Italie, etc…. En revanche, ce lien entre réseaux sociaux et actu des marques ne semble pas aussi développé dans certains pays, comme c’est par exemple le cas en France (23%). Une nouvelle preuve que, malgré l’absence de frontières 2.0, la mise en place d’une stratégie digitale doit fortement s’attacher aux particularismes locaux. Du glocal à l’heure du digital en quelque sorte.