Popularité : la prime aux vainqueurs des municipales
C'est classique : les vainqueurs des élections bénéficient souvent après le scrutin d'une prime de popularité, on parle parfois "d'état de grâce", fruit d'un soutien qui reste fort dans leur camp et d'une relative bienveillance dans le camp adverse, comparativement à la période de campagne où les jugements sont plus tranchés. A l'inverse, les battus sont sanctionnés de jugements moins favorables dans leur camp, alors que l’autre camp les jugent toujours aussi sévèrement. Ce phénomène post-électoral se traduit dans la vague d'avril du baromètre Ipsos-Le Point par la progression des maires élus ou réélus, au premier rang desquels ressortent Bertrand Delanoë, qui bat de 5 points son record de popularité de 2005, et Martine Aubry, qui n'avait plus été si populaire depuis son départ du gouvernement Jospin.