Le contrecoup de la montée du non
Les sondages d'intentions de vote pour le référendum sur la Constitution européenne, jusque là favorables au oui, ont constamment montré, depuis la mi-mars, que le non était en tête. Ce retournement de tendance a été également accompagné (notamment la semaine dernière), d'un renforcement de la dynamique du non, plus particulièrement auprès de l'électorat de gauche. Dans le sillage de cette progression du vote négatif, le baromètre de l'action politique Ipsos-Le Point fait apparaître en avril une baisse de la popularité des principaux partisans du oui, notamment auprès des sympathisants de gauche : c'est le cas du président de la République et de son Premier ministre, mais également du Parti socialiste et de son secrétaire général, François Hollande.